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 allie • i slept with him 'cause i'm in love with you

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J. Allie Evans

J. Allie Evans




Messages : 66
Date d'inscription : 28/12/2010

Student Profile
Cursus choisi: Law
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MessageSujet: allie • i slept with him 'cause i'm in love with you   allie • i slept with him 'cause i'm in love with you EmptyJeu 20 Jan - 19:21


evans, allie jilian

    F E A T . W I L L A . H O L L A N D

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Fiche d'indentité
©lipstick
♣️ nom : evans
♣️ prénoms : allie, jilian
♣️ origine : canadienne
♣️ date & lieu de naissance : 6 novembre 1991, calgary (alberta, canada)
♣️ année d’étude : troisième
♣️ filière choisie : médecine
♣️ statut : célibataire
♣️ groupe : “I don't wanna practice medicine, I wanna be an astronaut."


I used to be a kid...
    T H E . S T O R Y . O F . M Y . L I F E

« Les chances perdues font autant partie de la vie que les chances saisies, et une histoire ne peut s'attarder sur ce qui aurait pu avoir lieu. » Paul Auster, Revenants.

Imaginez quelque chose, quelque chose d’insupportable. La chose la plus immonde que vous pourriez vivre aujourd’hui. Vous arrêteriez-vous de vivre pour autant ?

T’as des frères et sœurs ? – Je suis fille unique.

Malgré tout, la vie vaut sans doute la peine d’être vécue, quoi qu’il puisse vous arriver et aussi courte celle-ci puisse-t-elle être. La vie est nulle, et ensuite on meurt. Oui, j’y crois dur comme fer. Mais nul n’est pas synonyme d’insurmontable, n’est-il pas ? Détrompez-vous, je ne fais pas d'études de philosophie et il serait mensonger d’affirmer que je fasse partie de ces gens que l’on qualifie d’optimistes. Pourtant, relativisme fait partie de mon vocabulaire, aussi pauvre celui-ci puisse-t-il être par moment.

Images. Mouvements. Mensonges. Pleurs, rires faux, sourires illusoires. Pourquoi avait-il fallu que ce soit moi la bâtarde dans l’histoire ? Je ne pense pas être née dotée d’une malchance inconditionnelle, le hasard a simplement joué en ma défaveur et j’ai dû m’y adapter dès mon premier clignement de paupière, dès mon premier sanglot. Difficile lorsque l’on est âgé de seulement quelques heures de se rendre compte de l’univers impitoyable qu’est le monde. Pourtant, il faut savoir s’y faire car au vingt-et-unième siècle, on est parti pour quatre-vingt bonnes années, si ce n’est pas pour un siècle. Vous n’avez rien demandé et pourtant on vous oblige à tout surmonter. C’est ce qu’on appelle la poisse, je pense pouvoir l’affirmer. Nous parlions de chance, n’est-ce pas ? Je crois que la poisse est une chance qu’il nous est impossible de démontrer. Sans démonstration, pas de formule. Et sans calcul… Difficile de trouver une solution. Alors sans raison, sans calcul préalable, on se jette en plein dedans, on y est propulsé sans même savoir ce qui nous attend au bout et si l’aventure vaudra vraiment tous les risques que vous prenez pour la vivre.

En fait, la vie c’est comme les maths. Si vous vous plantez, vous vous retrouvez avec un résultat incohérent et si vous ne vous débrouillez pas trop mal, vous aurez peut-être un résultat intéressant, de quoi obtenir au minimum 70% à votre examen final. A la différence près qu’en maths, on peut toujours corriger ses erreurs et on en est toujours – ou presque toujours – responsable. Dans la vie, la gomme n’a aucune incidence et le plus difficile, c’est de se rendre compte que l’on est pas forcément l’unique responsable de l’incohérence du résultat obtenu.

Il fait quoi ton père ? – Il est commercial, il n’est que très rarement par ici…
Et ta mère ? – De quoi je me mêle ?


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Un grand nombre de lycéens se posent au moins une fois la question de ce qu’ils deviendraient si leur petite amie tombait enceinte avant même d’avoir visiter la fac. A 16 ans, on a du mal à croire que deux imbéciles puissent prendre le risque de se créer une vie aussi misérable que celle de devenir parents si jeunes. Pourtant, ça arrive. Oh oui ça arrive, croyez-moi. Ma mère avait tout juste 16 ans lorsqu’elle tomba enceinte, mon père quelques mois de plus. Enfin bref, l’horreur quoi. Et ces deux idiots s’aimaient, vous parlez d’une guigne. Je crois que ni mon père ni ma mère ne voulaient de nous lorsqu’ils ont pris conscience de leur bêtise mais allez savoir pourquoi, la grossesse fut menée à terme.

Le 6 Novembre 1991 dans la ville de Calgary au Canada, c’était le début de la galère. Aidan, mon frère jumeau, vit le jour quelques belles secondes avant moi. Sans cela, je suis fille unique. Bref, ce fut étonnamment mon père qui manifesta pour nous le plus d’attention et il fut hors de question de nous faire adopter. J’ignore si les choses auraient été différentes s’il n’y avait eu qu’un bébé, mais ils eurent au moins le bon sens de ne pas nous séparer. Mon père fut assez absent, pris par les études. Ma mère… Il me semble que c’était plutôt les fêtes qui l’occupaient énormément. Nous ne sortîmes que très peu avec nos deux parents. La seule et unique sortie en famille dont je me souviens aujourd’hui fut la pire. C’était au mois de Janvier 1996, mon frère et moi avions tout juste quatre ans, nos parents avaient la vingtaine, un an de plus peut-être. Les souvenirs de cette journée ne sont que très flous désormais, une chose est certaine cependant, cette journée marqua la fin de notre vie de famille, aussi insignifiante eut-elle été depuis le départ. Le matin j’avais un frère, le lendemain c’était terminé. Il fut porté disparu pendant des semaines, des mois entiers.

Mais rien.

L’enlèvement de mon frère poussa mes parents à la séparation et je dois dire que je considère aujourd’hui cet évènement comme une bonne chose. Les obliger à vivre ensemble était un véritable supplice non seulement pour eux, mais autant que je me souvienne, ça l’avait toujours été pour Aidan et moi. Ils s’étaient aimés mais notre naissance avait marqué la fin de tout cela. Ils étaient restés ensemble toutes ces années parce que nous étions nés, sans raison de plus. Ma mère était une crétine sans avenir, cheerleader au lycée, un bon paquet de conneries. Elle ne vit jamais l’ombre de la fac. Mon père terminait ses études de droit à l’époque et c’est lui qui obtint ma garde, bien plus apte à s’occuper de moi. Il me semble que ce fut la plus belle partie de ma vie, mon père étant exactement tout ce qu’une petite fille puisse attendre d’un père. Je commençai le patin vers cette époque, lorsque j’eus enfin le droit d’exister sans qu’une réclamation soit synonyme d’altercation et de contestation. Ma mère retourna vivre dans sa ville natale de Californie, nous laissant lui et moi. C’est sans aucun doute le meilleur service qu’elle nous ait rendu depuis ma naissance, même si cela faisait d’elle la mère la plus indigne qu’il soit étant donné tous les efforts que déployait mon père à la recherche de mon frère.

Allie, pourquoi tu vis chez ton oncle ? – C’est plus pratique.

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De temps à autres, je lui rendais visite, traversant la frontière Américano-canadienne, remarquant à chaque visite la condition de ma mère se détériorer au fil du temps. Dans un excès de stupidité, je décidai de quitter mon père pour quelques mois au départ afin de m’occuper de ma mère. Malgré les diverses tentatives pour me faire rester, je quittai mon domicile, âgée de seulement 13 ans et je me retrouvai dans une situation innommable, l’idiote naïveté m’obligeant à croire qu’un retour en arrière était envisageable, du moins un minimum. N’avais-je pas rêvé auparavant d’avoir une famille normale, de revoir mes parents ensemble, amants ? Rêves idiots, imagination trompeuse, voilà tout. Je n’obtins et n’avais finalement jamais réellement espéré obtenir un tel présent du ciel. Mais vivre avec ma mère devint bien trop éprouvant. Non seulement je faisais tout pour l’aider quitte à manquer le collège de temps à autre mais celle-ci ne voulait de toute façon pas de moi. Idiote. Je la détestai. Et je partis, une nouvelle fois.

Alors que je m’apprêtais à franchir la frontière pour la dernière fois, me promettant de ne jamais plus revenir sur mes pas, le numéro de téléphone de mon oncle, le frère de mon père, me passa sous les yeux. L’avion ne passa pas la frontière et me déposa juste avant dans l’état de Washington, à Seattle. Cet oncle était âgé de 8 ans de moins que mon père et réalisait son internat médical au sein de l’hôpital Seattle Grace. Oui oui, celui de Grey’s anatomy. A l’époque, j’avais 16 ans et lui n’en n’avait que 24. Il devint presque mon meilleur ami, cachant à mon père le fait que j’habitais chez lui, ce dernier me croyant toujours subissant l’insupportable chaleur de Californie.

Une chose est certaine, je ne suis plus celle que j’étais. J’ai su m’épanouir bien différemment de la manière dont je l’aurais fait sans tous ces évènements. Vous savez, avoir une vie de famille aussi lamentable et funeste vous forge un caractère bien différent que celui avec lequel vous étiez censés évoluer. La raison de cela ? Je me refusais à ce que mon entourage comprenne qui j’étais vraiment, que mon frère avait été enlevé lorsque nous avions quatre ans et que je ne le reverrai sans doute jamais. Que ma mère nous avait laissé tomber mon père et moi et qu’en plus de ça, j’avais été assez stupide pour vouloir lui venir en aide. Désormais, j’avais peur de ce que dirais mon père si je lui demandais de retourner vivre chez lui. Après tout, ne lui avais-je pas moi aussi fait faux bond le jour où j’avais decidé d’aller vivre quelques mois chez ma mère ? C’est fou comme j’ai l’impression d’avoir fait tous les mauvais choix qu’il m’était possible de réaliser jusqu’à aujourd’hui. Un jour peut-être, je saurai construire quelque chose qui vaille le coup, qui sait. Aujourd’hui, je dissimule ma timidité et toutes les choses que j’ai pu vivre dans le passé, je me lance dans tout ce qui craint simplement pour éviter que mon entourage ne pénètre trop dans ma carapace et ne découvre qui je suis réellement. Je vous arrête tout de suite, je suis menteuse certes, mais pas hypocrite. Honnête, peut-être pas toujours mais franche… C’est certain.

Wisky ou tequila ? – Les deux ? « Dégueulasse… »

J’offre à l’humanité ce qu’elle désire. Une image, une illusion. Point de problème. Artifice. Mensonge. C’est bon de se savoir capable de contrôler sa propre image. Ça vous créé une confiance que vous savez ne pas posséder. Au fond, c’est encourageant, il suffit de ne pas croire à ses propres mensonges et pour le moment, je n’ai pas encore fait la bêtise de franchir ce pas, Dieu merci.


the real me

    L A S T . I N F O R M A T I O N

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Ici se trouve un formulaire vous concernant. ©lipstick
♣️ prénom : G.
♣️ sexe : féminin
♣️ âge : 19
♣️ présence (/7) : 7/7, faut ce qu'il faut :p
♣️ comment êtes-vous arrivés sur le forum ? ...
♣️ impressions sur le forum : c'est d'la daube. Very Happy
♣️ avatar : Willa Holland
♣️ double-compte ? Nope
♣️ code du règlement : y'en a pas encoore...
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